Qu’est-ce qu’un contrat d’assurance vie ?

Assurance vie
Vous disposez d'un capital financier ? Vous êtes à la recherche d'un placement sécurisé et performant ? Faites alors comme un certain nombre de Français et investissez dans une assurance vie ! Si vous connaissez mal cette option, prenez alors le temps de vous plonger dans la lecture du texte ci-dessous. Vous y découvrirez les réponses aux trois interrogations les plus fréquentes au sujet des contrats assurance vie.

Comment cela fonctionne-t-il ?

Les assurances vie désignent en réalité un contrat proposé par une compagnie d'assurance. Celui-ci a un objectif financier puisqu'il a pour principale finalité la constitution d'un capital ou la valorisation progressive du patrimoine du souscripteur.

Le succès des contrats d'assurance vie s'explique par un cadre juridique et fiscal particulièrement favorable et par une diversité de l'offre financière. Le versement d'un capital ou d'une rente au(x) bénéficiaire(s) désigné(s) dans le contrat deviendra alors possible une fois le contrat arrivé à son terme. Des rachats (total ou partiel) avant cette échéance sont également envisageables.

Avant de souscrire une assurance vie en ligne ou en agence, il peut être utile de rappeler le rôle de chacun :

  • Le souscripteur : il s'agit obligatoirement d'une personne physique majeure en pleine possession de ses moyens intellectuels. Elle seule pourra signer le bulletin de souscription, choisir les caractéristiques du contrat et désigner le ou les bénéficiaires en cas de décès.
  • L'assuré : désigne la personne physique couverte par le contrat de l'assurance. Dans la plupart des cas, assuré et souscripteur sont en réalité un seul et même individu.
  • L'assureur : personne morale dont le rôle est de couvrir le risque et de verser les prestations garanties si ce dernier venait justement à se réaliser
  • Le bénéficiaire : désigné par le souscripteur, le bénéficiaire va recevoir la prestation prévue en cas de décès de l’assuré.

Quels en sont les principaux avantages ?

Les assurances-vie restent des produits d'épargne particulièrement intéressants. Elles proposent des conditions généralement souples puisque les versements initiaux sont moindres comparativement aux autres produits financiers. Les versements complémentaires sont de plus totalement libres. Seule une somme minimale peut parfois être imposée par l'assureur dans les conditions générales de vente.

Ce produit fait partie des solutions évolutives. Il peut en effet varier en fonction des nouveaux objectifs ou priorités de l'assuré. Ce dernier apprécie également le fait que son épargne reste constamment disponible. Pour être plus clair, votre argent ne sera jamais bloqué puisque vous avez la possibilité d'effectuer des rachats. Attention néanmoins à bien faire vos calculs ! En effet, la fiscalité actuelle n'incite pas toujours à un rachat anticipé, même si celui-ci reste seulement partiel. N'hésitez pas à vous faire accompagner par un professionnel de l'épargne ou de la fiscalité si vous souhaitez en savoir davantage.

Quand faut-il souscrire ce genre de contrat ?

Le législateur n'a pas prévu d'âge minimal ou idéal requis pour souscrire un contrat d’assurance-vie. Sur le même principe, il n'existe pas non plus d'âge maximal. Veuillez toutefois bien noter que le régime fiscal du contrat d’assurance-vie change si le souscripteur est âgé de plus de 70 ans. Tout dépend en réalité des besoins et objectifs de chacun.

Il est également important de rappeler que le souscripteur doit satisfaire aux règles définies dans le Code des Assurances et relatives à la capacité de contracter. Les personnes placées sous un régime de protection juridique (qu'il s'agisse d'une tutelle, d'une curatelle ou autre) sont également autorisées à souscrire. Les modalités seront dans ce cas bien plus contraignantes afin d'éviter tout risque d'arnaque ou de vol sur une personne vulnérable de la part d'un tiers.

Veuillez enfin noter que les personnes mineures peuvent elles aussi souscrire à ce genre de contrat. La présence des deux parents exerçant l’autorité parentale (ou d'un seul en fonction des situations familiales) reste cependant imposée par le législateur au moment de la signature du contrat par le jeune.