Quand utiliser le management participatif ?

Dans les entreprises traditionnelles, on utilise le management directif, où les managers disent aux employés ce qu'ils doivent faire et comment le faire, et chacun fait son travail, prend ses responsabilités et fait le travail. Mais il existe d'autres façons de travailler qui remettent en cause cette pratique. Le management participatif en est un exemple. Mais comment et quand miser sur ce nouveau système managérial ? On vous dit tout !

Qu'est-ce que le management participatif ?

L'idée du style de management participatif est d'impliquer les employés dans la prise de décision et la résolution des problèmes. Il s'agit d'établir des relations à long terme entre la direction et les employés, de développer un dialogue avec les personnes concernées par les problèmes et d'exploiter les connaissances collectives. En impliquant les employés dans la vie de l'entreprise, l'objectif est d'améliorer la productivité individuelle et les performances globales. En effet, le management participatif modifie les relations hiérarchiques dans les entreprises, mais il ne supprime pas toutes les formes de pouvoir. En savoir plus sur le management participatif, consultez ce site.

Pourquoi et quand introduire le management participatif ?

Systématiquement, le management participatif semble n'être bon que pour l'entreprise et ses employés. Cependant, il faut reconnaître que ce type de gestion n'est pas répandu dans les entreprises. Le principe de ce style management sert à améliorer les conditions de travail, qui profilent à la fois aux employés et aux entreprises.

Pour les entreprises, cela signifie non seulement une augmentation de l'attractivité et de la fidélité des employés, notamment de la génération Z, mais aussi une réduction de l'absentéisme. Les employés sont plus satisfaits de leur travail et se voient offrir des choix plutôt que d'être contraints de combiner travail et vie privée. Ils sont non seulement satisfaits de leur travail quotidien, mais aussi motivés pour atteindre leurs objectifs.

Le management participatif réduit également les conflits sur le lieu de travail, permettant aux employés de s'épanouir dans une atmosphère calme et sociale. En permettant aux employés d'être impliqués et consultés pour façonner leur vie quotidienne, le management participatif peut contribuer à prévenir la plupart des conflits sociaux.

La confiance et l'atmosphère sereine que le management participatif instaure sur le lieu de travail créent toutes les conditions pour soutenir et améliorer la productivité individuelle. Aussi, il améliore le travail d'équipe, les connaissances collectives et, en fin de compte, les performances de toute l'entreprise. C'est le début du cercle de la réussite.

Le management participatif est-il envisageable pour tous ?

Étant donné que le management participatif exige un degré élevé d'autonomie dans l'organisation du travail (en termes de temps et de méthodes de travail), toutes les entreprises ne peuvent pas l'intégrer dans leurs pratiques de gestion. Il est donc plus adapté aux entreprises dont la productivité repose principalement sur la créativité et les performances intellectuelles de leurs employés.

En effet, il est difficile d'imaginer qu'une entreprise de fabrication, un fournisseur, une entreprise de restauration, etc., soit gérée de manière 100% participative. Tous les employés ne souhaitent pas non plus ce type de gestion. Dans une start-up, où les employés appartiennent aux générations Y et Z, le management participatif est plus facile à accepter et à comprendre que dans une entreprise plus traditionnelle. Le management participatif exemple dans la pratique, c’est tout simplement par le biais d'un dialogue permanent. C’est-à-dire une réunion hebdomadaire où les participants discutent d'un problème à résoudre ou d'un objectif à atteindre. Chacun exprime son opinion sur la manière de trouver une solution afin de parvenir à un consensus. Pour ce faire, le manager doit assumer le rôle de médiateur plutôt que de leader et faire preuve d’écoute, d’une bonne communication et de la capacité à déléguer.